NOS PROJETS

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Extension de la MPMM

 

Maison La MPMM va s’agrandir ! Installée depuis 2008 dans le prestigieux écrin de la Maison espagnole, la MPMM est en effet à l’étroit pour accueillir ses visiteurs dans de bonnes conditions et assurer ses diverses missions à la fois pédagogiques, scientifiques et de conservation.

C’est pour cette raison que, dès 2009, la Ville de Dinant a acquis la maison dite Monin, située juste à côté de la Maison du patrimoine médiéval mosan, sur la place du Bailliage, à Bouvignes, avec l’intention d’élargir les locaux de la MPMM. Cet achat fut réalisé avec l’aide des fonds européens du FEDER.

Après quelques reports et un très long parcours administratif et grâce à un montage financier ambitieux, les travaux vont à présent pouvoir commencer. Les premiers coups de pioche sont attendus pour début octobre. La Ville bénéficie à nouveau d’une aide financière européenne des fonds FEADER et ceux-ci sont complétés par des soutiens émanant de la Wallonie (Tourisme et Patrimoine) et de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

L’accueil des groupes, l’animation, l’accueil des PMR, le centre de documentation et les locaux administratifs de l’asbl devraient notamment être logés dans ce nouvel espace de la maison Monin rénovée et agrandie. D’autres activités comme la mise en valeur du travail de la dinanderie ainsi que de la céramique liée à l’origine du site devraient également y trouver place.

Les travaux permettront aussi de construire un espace polyvalent pour l’organisation de rencontres, de conférences et d’animations diverses. Cette extension sera édifiée en prolongement de la maison existante, le long de la rue des potiers.

L’espace libéré dans l’actuelle Maison espagnole, notamment le grenier sous la belle charpente du 16e siècle, servira pour sa part à accueillir des visiteurs qui jouiront d’une magnifique vue sur la petite cité de Bouvignes ainsi que sur les coteaux dinantais.

Pour plus d'informations, contactez le chargé de communication de la Ville de Dinant (Rue Grande, 112 à 5500 Dinant - Tél. : 082 40 48 23 - communication@dinant.be).

 

Réseau européen des cités du cuivre

Le réseau européen des cités du cuivre (RECC) est un réseau d’échanges culturels sur les fabrications en cuivre et alliages. Il regroupe à la fois des institutions culturelles (musées publics ou privées), des entreprises, des artisans d’art, élus et des chercheurs universitaires intéressés par ces thématiques.

À travers toute l’Europe, des centres de production d’objets en cuivre sont apparus depuis la haute antiquité. Le moyen âge a vu certaines villes se spécialiser dans ce type de fabrication, parfois aidées par la présence proche de mines, parfois, pas du tout. Il en est résulté l’élaboration d’objets en cuivre ou laiton, par le recours à des techniques, des réseaux de commerce et d’approvisionnement en minerai qui restent souvent à documenter et à comparer.
Le RECC privilégiera les échanges autour de l’histoire du cuivre en Europe, et de ses productions, à base de cuivre pur ou d’alliages cuivreux (laiton, bronze, etc), mais aussi de ses procédés de productions, ainsi que des voies d’approvisionnement anciennes. Ainsi des comparaisons à l’échelle européenne, voire davantage, permettront de mieux connaître cette histoire, et de proposer une chronologie de l’apparition de ces ‘cités du cuivre’.
La présidence de ce réseau pourrait être tournante, par pays, tous les deux ans, avec la mise en oeuvre d’une réunion européenne sous forme d’un symposium, tous les deux ans, qui se tiendrait dans le pays présidant le réseau. Une publication internationale sous forme d’un ouvrage collectif fait également partie du projet.
Des aides de l’Union Européenne à la recherche et aux échanges internationaux pourraient être demandées afin de développer ce réseau, et en faciliter les échanges.

 

Projet de recherche européen - RESTORY

Depuis janvier 2024, la Maison du patrimoine médiéval mosan participe à un projet de recherche Horizon Europe mis sur pied et coordonné par l’Université Babes-Bolyai de Cluj (Roumanie). Ce projet vise une approche synergique du patrimoine textuel et oral des petites communautés, autour du cas des Saxons de Transylvanie.

En effet, le cœur du projet consiste en une série d'études de cas inspirées de l'expérience historique des Saxons de Transylvanie qui ont construit des colonies prospères au Moyen Âge, sur le territoire de l'actuelle Roumanie. Certaines de ces fondations urbaines et rurales sont encore admirées aujourd’hui et figurent sur la liste des sites du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le modèle, attentif aux pratiques réussies en matière de gestion durable des ressources matérielles et humaines, met l'accent sur la scolarisation locale, sur les processus intuitifs d'économie circulaire et sur les stratégies de communication affective en relation avec les lieux habités. Ces traditions sociétales qui ont évolué avec les Roumains, les Hongrois et les Roms, qui partagent les mêmes espaces, créent un vocabulaire symbolique remarquable du patrimoine culturel régional et de l'identité territoriale. Leurs histoires sont préservées dans des récits contemporains et des documents communautaires, dont beaucoup se trouvent dans des centres d’archives et des bibliothèques peu explorés.

Dix actions de recherches parallèles seront entreprises en Estonie, en Finlande, en France, en Islande, en Irlande, en Italie, en Pologne, au Portugal et en Ukraine, dans le but de valider, avec d’autres cas d’études régionaux, la pertinence et la solidité générale des traditions médiévales, modernes et récentes de Transylvanie, des stratégies développées en vue d'une meilleure gestion des ressources limitées, en particulier pendant les périodes de crise prolongées.

Cet effort de recherche visant à trouver des solutions optimisant les ressources, mises en œuvre intuitivement par de petites communautés sur une longue période, permettra en fin de compte le transfert de connaissances du monde universitaire vers les institutions de mémoire locales telles que les musées, les centres d’archives ou les bibliothèques, impliquant activement et émotionnellement les citoyens dans le développement durable de l'héritage traditionnel.

RESTORY s'adresse donc à la fois aux acteurs institutionnels et aux visiteurs des sites culturels en les faisant participer à des activités de conseil en matière de gestion du patrimoine, ainsi qu'à des campagnes éducatives ou à des sessions de formation destinées à générer de nouvelles compétences et de nouveaux emplois dans l'économie du patrimoine culturel. C’est ainsi que la MPMM, en tant que musée et expert dans la valorisation et la diffusion des connaissances auprès du public, participe à ces recherches et bénéficie, par la même occasion, de l’ensemble de ces nouvelles compétences acquises à l’étranger.

Le consortium RESTORY regroupe 20 organisations de 12 pays :

  1. Université Babes-Bolyai, Roumanie

  2. Université technique de Cluj-Napoca, Roumanie

  3. Mairie de Sighisoara, Roumanie

  4. Fondation Civitas pour la société civile, Roumanie

  5. École d’Actes Créatifs, Roumanie

  6. 23 Film Studio & Media, Roumanie

  7. Università degli Studi di Roma « La Sapienza », Italie

  8. Università degli Studi di Cagliari, Italie

  9. Consorzio Materahub Industrie Culturali e Creative, Italie

  10. Université libre de Bruxelles, Belgique

  11. Maison du patrimoine médiéval mosan, Belgique

  12. Centre National de la Recherche Scientifique, France

  13. Háskóli Íslands, Islande

  14. Universidade de Coimbra, Portugal

  15. Helsingin Yliopisto, Finlande

  16. Tartu Ülikool, Estonie

  17. Université technologique de l’Atlantique, Irlande

  18. im uniwersytet. Adama Mickiewicza w Poznaniu, Pologne

  19. Technologie des actifs, Grèce

  20. Université d’État de médecine de Bucovine, Ukraine